Raymond Devos aurait eu 100 ans : «C’est le premier grand poète de l’humour français»

Ce mercredi 9 novembre est la date du centenaire de la naissance de l’illustre comique, disparu en 2006. En hommage à l’humoriste roi, des livres, des disques et DVD sortent actuellement et des événements culturels sont programmés.

Clown à la carrure de rugbyman ou de déménageur, l'humoriste Raymond Devos maniait comme personne les mots de la langue française, tel un jongleur. PhotoPQR/La République du Centre
Clown à la carrure de rugbyman ou de déménageur, l'humoriste Raymond Devos maniait comme personne les mots de la langue française, tel un jongleur. PhotoPQR/La République du Centre

    Quel calembour ou quel bon mot ce monument de l’humour, disparu il y a seize ans dans sa maison de la vallée de Chevreuse (Yvelines), aurait-il prononcé, pour évoquer le jour du centenaire de sa naissance à Mouscron, en Belgique, à deux pas de la frontière française et de Tourcoing (Nord) ? Ce 9 novembre 1922, « je suis né avec un pied en Belgique et un pied en France, c’est pour cela que je marche les pieds écartés… » avait coutume de répéter Raymond Devos, qui fait l’objet, à partir de ce mercredi, et jusqu’au 23 juin 2023, d’une pluie d’événements et d’hommages organisés à l‘occasion de cet anniversaire.

    Installés dans le patrimoine francophone, tant de sketchs et d’expressions de ce roi du comique de l’absurde à l’imposante silhouette, portant des bretelles et de grosses lunettes carrées, sont devenus des standards. Car le grand Raymond, clown à la carrure de rugbyman ou de déménageur, maniait comme personne les mots de la langue française, tel un jongleur, mais aussi les instruments de musique (il en pratiquait dix-sept !).